lundi 20 décembre 2010

Lettre de Michel Ocelot (2010)

Michel Ocelot, réalisateur émérite de films d'animation dont la réputation n'est plus à faire, vient de nous envoyer une copie de la lettre qu'il a écrite au Président de la CCI.


14 commentaires:

  1. Rien à ajouter , il a juste très bien résumé la situation.

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  2. Un grand merci à un grand bonhomme. Le domaine de la création ne ce soumet pas à la lois du marché (sous peine de le détruire).C'est pour moi belle et bien au monde des finances de s'adapter. Je suis donc pour une école qui cultive une certaine éthique vis à vis des codes du marché. Ne pas la réduire à une entreprise.

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  3. Oh s'te jolie baffe !
    J'adhère, j'adore.

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  4. Suis-je le seul à ne pas comprendre en quoi "le produit annoncé" aurait changé ?
    La lettre de la directrice semble dire que le contenu de la formation ne changerait pas, ni le nombre d'élèves par classe.

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  5. C'est exactement le "nouveau" discours de la direction cher Anonyme :p.

    Et pourtant ... Et pourtant les étudiants ne sont pas si convaincus que cela. Et ce ne sont pas les seuls.

    Le discours a changé du tout au tout entre la première réunion avec tout les étudiants et la dernière avec uniquement les délégués.

    Bizarre vous avez dit bizarre.

    Faut pas nous prendre pour des cons, si rien ne change pourquoi changer si rapidement les tracts de présentation de l'école, après un changement de direction on ne peux plus critiquable.

    hum ?

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  6. A vérifier mais : Le diplôme de fin d'étude qui était juger sur la qualité d'un film, l'est maintenant sur 30 % pour le talent oratoire des créateurs, leur capacités à ce mettre en valeur vis à vis d'un produit.(or une oeuvre devrait être juger pour ce qu'elle est...la personnalité des participants ce retrouve de toute manière dans celle ci).je ne dit pas qu'une intention des auteurs n'est pas la bienvenue, mais un descriptif des ambitions et des cursus des créateurs n'a rien a faire la. Cela ressemble pour moi, a un avant gout amer de cette nouvelle politique.

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  7. Comme je l'ai déjà dit ailleurs, vu le niveau de la mentalité à la CCI de Valenciennes, ils risquent de croire que Michel Ocelot est un parent d'élève.

    "C'est quoi ça "Kirikou" ? Une chaine de magasin de jouets ?"

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  8. Qu'un tel professionnel soutienne la position des étudiants prouve que l'action est juste et que la direction, si elle souhaite rester crédible, doit se remettre en question. C'est la seule solution!

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  9. Laura :

    En tant qu'élève, je suis tout à fait d'accord avec le fond de cette lettre bien formulée.

    En attendant une prochaine négociation avec la direction et les étudiants...

    Bien à vous.

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  10. Je ne comprend toujours pas. Quand je demande ce qui a change qui soit dommageable, on me répond pas des informations non vérifiées et floues. Je suis d'accord sur le fond de la lettre, mais qu'un tel professionnel prenne parti ne prouve absolument rien. M.Oslo n'est absolument pas précis sur la pédagogie qu'il dénonce. Il ne faut pas mélanger un manque de communication, un changement de direction et le changement structurel qui s'opère. Ce sont des choses bien différentes.

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  11. Une personne concernée26 décembre 2010 à 15:00

    Le manque d'information n'est pas forcement signe d'un manque de communication. Les élèves ont bataillé pour avoir une réunion avec la direction pour qu'elle puisse s'expliquer, chose qu'elle n'a pas réellement réussi à faire. Son discours lors de la dernière réunion avec les délégués était tout à fait différent. Les étudiants ont tout à fait le droit de s'inquiéter sur ces changements qui font suite à un changement de direction qui fait scandale (voir la presse), c'est une démarche tout à fait légitime. Qu'un professionnelle "se mêle" de cette affaire est d'autant plus normal. Comme Mr. Ocelot l'indique dans sa lettre, ces changements le concernent aussi. De plus la directrice affirme que Supinfocom accorde une grande importance au monde professionnelle dont elle est très à l'écoute dans sa lettre aux parents, il est donc tout à fait normal qu'il réagisse. Qu'une personne de cet envergure intervienne devrais au contraire te faire te poser des questions, je pense personnellement qu'il est au courant de bien plus de choses que la plupart des étudiants de Supinfocom. Au delà des changements concrets qui risques d'être imposés aux étudiants les années à venir, les étudiants, les parents, les pros et certains profs se posent des questions sur l'avenir de Supinfocom (après 2013) ce qui est tout aussi complètement normal!

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  12. Et puis Supinfocom, c'est un nom certes, mais surtout une école. Mais une des particularité de cette école, au delà de la formation, c'est qu'en tant qu'étudiant on y est attachés, on la représente, on en est fier (sans en faire trop j'espère). Alors on se pose des questions sur l'avenir, on s'inquiète de ce que l'on aime, de ce que l'on défend. Sup, c'est une partie de nous et n'importe quel étudiant sortant de là vous dira qu'on n'en sort changé. Oui, on défend ce que l'on nous a vendu, mais surtout ce que l'on chéri.

    Supinfocom c'est des souvenirs, des amitiés, des expériences.

    Et non pas une entreprise de marketing.

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